Avoir le hoquet est gênant pour tout le monde, y compris les bébés. Pour faire passer ce mauvais moment, voici quelques astuces simples !
Il est fréquent pour un bébé d’avoir le hoquet. Bénin et sans douleur, le phénomène de contraction involontaire du diaphragme dû à une absorption d’air en excès n’en est pas moins gênant. Il passe tout seul, plus ou moins rapidement. Il est néanmoins possible d’éviter à bébé de hoqueter, ou d’en subir longtemps les spasmes. 8 méthodes et conseils naturels pour stopper le hoquet du nourrisson.
Sommaire
Une tétée contre le hoquet
Prendre le sein ou un biberon soulage rapidement le hoquet de bébé. Lorsque le nourrisson déglutit, son diaphragme se détend. Il en va de même avec le phénomène de succion. Une simple tétine peut donc faire des miracles contre le hoquet. Les spasmes ralentissent, s’espacent et disparaissent.
Fractionner les repas de bébé
Un repas copieux pris en une fois alourdit l’estomac qui peut faire pression sur le diaphragme. Pour soulager bébé, ses repas peuvent être fractionnés : les portions sont légèrement réduites mais bébé est alimenté plus souvent. Il mange au total la même quantité, mais avec une digestion facilitée et plus de problème de hoquet.
À chaque pause dans le repas, bébé peut évacuer le trop plein d’air avalé par un rot. Ce qui prévient la survenance du hoquet. Pour les bébés qui prennent le biberon, une tétine à débit lent peut être une solution contre le hoquet.
Limiter l’air aspiré par bébé pendant les repas
Il est normal et inévitable d’ingérer de l’air pendant le repas. Le hoquet survient lorsqu’une grande quantité d’air est absorbée. Pour éviter à bébé d’avoir le hoquet, il faut donc agir sur ce phénomène.
La position de bébé pendant la tétée ou le biberon est essentielle. Au sein, les lèvres du nourrisson doivent bien entourer le mamelon. Au biberon, il faut veiller à ce que la tétine soit toujours remplie.
La position semi allongée, le dos bien droit et la tête relevée, est idéale pour la digestion du nourrisson. On évite les boissons gazeuses et les aliments que bébé a du mal à digérer, qui vont accentuer les « hic ».
Masser le diaphragme de bébé
Masser bébé peut détendre son diaphragme et faire cesser le hoquet. Une huile de massage pour bébé peut être utilisée pour maximiser les bienfaits du massage.
Des mouvements circulaires prodigués au niveau du plexus solaire aident à détendre le diaphragme pour calmer les spasmes. Un massage du dos, particulièrement ciblé sur la colonne vertébrale, peut aussi être efficace contre le hoquet de bébé.
Des étirements peuvent aussi venir stopper le hoquet du nourrisson. Il suffit d’allonger bébé sur le ventre, et de relever doucement ses bras au-dessus de sa tête. La posture de yoga bébé ouvre le plexus solaire et détend le diaphragme.
Une position anti-hoquet
L’adulte peut placer le bébé sur son avant-bras, à plat ventre, lorsqu’il est secoué d’un hoquet. La position soulage le diaphragme. Et en chantant une berceuse à bébé pendant qu’il est dans cette position ou en le promenant ainsi placé, son attention est détournée des hics.
Du citron sur le bout de la langue de bébé
L’acidité d’une goutte de citron sur la langue de bébé va le saisir. Sous l’effet de la surprise, bébé va arrêter de respirer quelques secondes. Un temps rapide, sans danger pour lui, mais suffisant pour soulager le diaphragme et arrêter ses contractions indésirables.
L’homéopathie contre le hoquet de bébé
L’homéopathie est un remède contre le hoquet du nourrisson. Diverses granules peuvent lui être administrées dans un peu d’eau : Cuprum, Ignatia, Hyoscymus, Teucrium Marum.
Il est recommandé de demander conseil à son médecin ou au pharmacien.
Câliner bébé en attendant que le hoquet passe
Faire passer le hoquet ne demande pas de geste spécifique, puisqu’il finit par s’arrêter de lui-même. Faire des câlins à son bébé, lui donner de l’attention, a de quoi le rassurer et faire paraitre ce mauvais moment plus court ou moins intense. Car les câlins sont des remèdes à bien des maux de la petite enfance.
Conclusion
Le hoquet de bébé inquiète parfois par sa durée. Il est néanmoins un phénomène fréquent et connu chez les bébés. L’inquiétude n’est pas de rigueur sans la survenance d’autres symptômes. On évite donc de stresser inutilement et on reste patient, calme et attentif, pour ne pas agiter bébé qui a au contraire besoin de calme.
Les situations qui sont stressantes, angoissantes, agitées, amènent bébé à respirer plus vite, à se contracter, ce qui peut provoquer ou accentuer un hoquet. Si le hoquet s’accompagne d’autres symptômes, comme de la fièvre ou des vomissements, alors un avis médical est essentiel.
Le hoquet du nourrisson se soulage par des gestes simples : alimentation lente et fractionnée, position semi-allongée, massage… La patience est de rigueur lorsque les contractions du diaphragme se succèdent et se prolongent. Mais il finit par passer. Certaines méthodes sont à proscrire, comme le fait de surprendre le nourrisson, de lui faire peur par exemple.
